Veilleur·euses du grain
Sortir du décor pour mieux entrer dans le paysage
A l’initiative du projet se trouve le constat d’une occupation humaine non réfléchie des sols. De la construction massive de nouveaux bâtiments sur le front de mer aux plages remplies de serviettes en tissu et de gobelets en plastique, Arnaud Magnin déplore le manque de considération pour l’environnement et ses acteur·ices. A son sens, le paysage est constitué d’un ensemble de mouvements qui interagissent avec les éléments qui le constituent et qui le différencient par conséquent du décor ou de la carte postale.
Le projet Veilleur·euses du grain est une expérience performative sous forme de pique nique en bord de mer qui vise à prendre conscience des mouvements et des interactions de cet environnement pour mieux l’apprécier et le considérer.
Les veilleur·euses du grain sont des sculptures sensibles qui donnent à voir les mouvements du paysage qui les entoure. Le pique-nique est apparu comme un moment d’occupation éphémère du sol pendant lequel les occupant·es pourraient être amenés à mieux prendre conscience du paysage qui les entoure et du sol sur lequel il·elles reposent. Ainsi les acteur·ices du pique nique sont amenés à contempler, sentir, écouter, toucher, déguster les formes réalisées pour l’occasion, qui invitent à faire corps avec le paysage.
projet de diplôme de l’ENSCi - Les Ateliers
sous la direction de Dach & Zéphir
dentelle de pain qui ondule avec le vent
balise de sable, révélatrice de marée et sculpture de sel, révélatrice de lumière
dalles de sable révélatrices de la marée qui monte
extraits du répertoire graphique d’interactions potentielles avec le paysage, réalisé après une étude du terrain plage et de ses différents mouvements
installation des dispositifs
expérience en cours
photos © Véronique Huyghes et arnaud magnin